Le programme débute par une version limpide et légère du Concerto de Mozart, joué sur un cor de basset. Tout repose ici sur un flux continuel de la musique, avec un pétillement agréable mais jamais gratuitement bavard dans les mouvements latéraux et un lyrisme absolument charmant dans le mouvement lent.
Dans le Concerto de Copland, Michael Collins est lyrique et pondéré, préférant un jeu bien ordonné et clair au déchaînement.
‘Ornamental Air’ de la compositrice australienne Elena Kats-Chernin est une oeuvre agréable entre motricité et lyrisme enjoué. Rien ne vient troubler une atmosphère généralement souriante, sinon carrément joyeuse, mais ce que Madame Kats-Chernin communique n’a rien de gratuit non plus. Son œuvre est certainement un anti-dépressif efficace, mais non remboursé par la Sécurité sociale.
A very light Mozart Concerto and a measured performance of the one by Copland lead to a charming conclusion, the beautiful and extremely pleasant Ornamental Air, a ravishingly decorated musical tableau in the finest imaginable performance.
Michael Collins spielt anfangs eine leichte und in allen Hinsichten charmante Fassung des Mozart-Konzerts, danach eine wohl strukturierte und klare, um nicht zu sagen ernste Version des Copland-Konzerts, und schliesslich das quirlig-heitere ‘Ornamental Air’ der australischen Komponistin Elena Kats-Chernin, gewiss als wirksames Anti-Depressivum zu benutzen.