Pergolesi connaît une vraie renaissance, en vidéodisque aussi bien que sur CD. Parmi les plus récentes productions, celle-ci est aurait pu être une des plus intéressantes, si…
Je m’explique: Chaque bloc d’airs des quatre œuvres lyriques commence par la Sinfonia, et on y prend un réel plaisir, puisque le ‘Concerto de’ Cavalieri’ sous la baguette dynamique de Marcello Di Lisa vitalise la musique de sorte à créer l’enthousiasme par un brillant feu d’artifice musical. La chanteuse n’est pas moins virtuose dans les airs des quatre opéras choisi parmi les dix que Pergolesi a composés dans sa courte vie (Il a succombé à la tuberculose en 1736, à l’âge de 26 ans). Mais cette virtuosité a son prix. Elle demande des efforts créant quelques lésions dans la conduite vocale et ne permettant pas à Barcellona de différencier suffisamment les airs. Au fur et à mesure qu’elle avance dans le programme, on remarque que c’est cette diversité des caractérisations et un manque évident dans la coloration qui rendent le tout quelque peu monotone. Puissance et projection ne sont pas tout ce que l’on peut attendre d’une cantatrice.
Évidemment, on peut aussi reprocher aux responsables d’avoir fait un choix d’airs trop unilatéral. Un programme plus diversifié avec une plus grande alternance d’airs virtuoses et d’airs calmes aurait certainement servi le concept général.
Eine zu große Anzahl rein virtuoser Arien und ein Manko an klanglicher Diversifizierung lassen dieses Programm monoton werden, obschon das ‘Concerto de’ Cavalieri’ mit seinem fetzigen Spiel für ein ganz besonderes Hörvergnügen sorgt.
A broader panorama of virtuoso and more calm arias would possibly have prevented the listener from getting a feeling of monotony in this recital. Daniela Barcellona is certainly an excitingly virtuoso singer, but the lack of colors in her voice is no less evident. With a terrific sound ‘Concerto de’ Cavalieri’ creates their own success.