Le violoniste et compositeur italien Giovanni Antonio Guido est né vers 1675-1680, probablement à Gènes, et mort après le 17 septembre 1729, date où son nom apparaît une dernière fois dans ‘Le Mercure de France’ à propos de l’exécution de son ‘Te Deum’. Il vécut à Paris de 1702 jusqu’en 1729 au moins, au service du duc d’Orléans, puis de son fils, Louis d’Orléans.
Il n’était pas flûtiste, contrairement à ce qu’affirme la mauvaise traduction de l’inscription, notée au dos de son portrait dessiné par Watteau (conservé au Louvre et figurant dans le livret du CD de ‘Divine Art’. Sa composition ‘Scherzi armonici sopra le quattro staggioni dell’anno’, quatre Concertos à 3 violons, flûtes, hautbois, clavecin, basses de viole et violoncelle est, aujourd’hui, son œuvre la plus connue. Le label allemand cpo a publié un enregistrement avec des extraits des quatre concertos et Divine Art semble être le premier label à publier la composition intégralement – elle dure plus d’une heure! Sans atteindre la qualité de l’invention mélodique de Vivaldi, Guido réalisa tout de même une superbe œuvre baroque dans un mélange des styles français et italien.
Les sous-titres sont suggestifs, avec, pour le printemps: Le temps vole – La nuit – Chant des coucous – Les ruisseaux – Les oiseaux – Air de trompette Musette – Danse de bergers.
L’été: L’air s’enflamme – Zéphire disparaît – Chant des coucous – Vole à notre secours, Xeres adorable – La Descente de Xeres: Danse des moissonneurs – Danse des faunes – Menuet des nymphes – Sérénade: L’amant respectueux – Un violant orage.
L’Automne: Célébrons le retour de l’automne – Les cris et ris des bacchantes – Sommeil – La Chasse – Fuite du cerf – Mort du cerf.
L’hiver: La saison des frimats – Le Cruel Aquillon nous déclare la guerre – Prenez soin de vos jours – Marche des guerriers – Les riantes fêtes – Bannissons la tristesse.
Voici donc une bien belle œuvre, vigoureusement jouée par ‘The Band of Instruments’, un ensemble mordant basé à Oxford qui accompagne Caroline Balding qui fait montre d’une belle virtuosité violonistique.
Giovanni Antonio Guido’s ‘Four Seasons’ might not show the musical richness of Vivaldi’s work, but one is hearing nevertheless a very nice music in a fresh and sharp reading by ‘The Band of Instruments’.
Giovanni Antonio Guidos ‘Vier Jahreszeiten’ erreichen nicht den Grad an musikalischem Einfallsreichtum wie jene Antonio Vivaldis, aber es lohnt sich durchaus, sie sich in dieser erfrischend zupackenden Interpretation der ‘Band of Instruments’ anzuhören.