Souvent on peut lire: « …les sonates pour violon et piano de Beethoven ». Rien n’est plus faux. Car le maître les a appelées: « Sonates pour piano et violon ». Une sacrée différence d’approche! Et Leonidas Kavakos et Enrico Pace le soulignent dans leur version de ces sonates où le violon ne s’impose pas comme instrument soliste de premier plan. On peut parler d’égalité des chances, et l’équilibre qui en résulte est une caractéristique majeure des ces interprétations qui recherchent la souplesse et le dialogue. Ici, c’est le pianiste qui mène, là, c’est le violoniste qui prend les devants. Souvent, c’est ludique, humoristique même, sinon idyllique et poétique. C’est ce charme spontané et inventif dans des conversations d’égal à égal qui rend ce coffret si sympathique.
Et c’est dans ce même ordre d’idées que nous trouvons agaçant le fait que le nom du pianiste n’occupe même pas 12% de l’espace qu’occupe celui de violoniste. Cette fausse indication du contenu est aussi grave que celle d’une lasagne ‘pur bœuf’ contenant du cheval.
Wunderbar ausgewogene Einspielung der Beethovenschen Sonate für Klavier und Violine, in denen Kavakos und Pace als gleichberechtigte Partner agieren und dialogieren.
Beautifully balanced performances of Beethoven’s Sonatas for Piano and Violin. Kavakos and Pace have equal rights in a constant and spontaneous dialogue.